Code METAR
SNSQ
Symbole météo
Changement brusque de la visibilité en raison de chutes de neige modérées à fortes. Possibilité de poudrerie qui réduirait davantage la visibilité. L’accumulation de neige peut être importante en fonction de la durée de l’événement.
Période intense, mais généralement de durée limitée, d’averses de neige modérées à fortes, accompagnées de vents de surface forts et en rafales, et parfois d’éclairs.
Termes connexes à venir :
Point de rosée, effet de lac, système dépressionnaire et mésoéchelle sont des termes connexes à bourrasque de neige qui seront ajoutés bientôt au Référentiel de météorologie à l'aviation.
Cette image montre une coupe verticale d’une bourrasque de neige frontale. Un front froid avance et déclenche une convection le long du front. Une forte diminution de la température en altitude crée une atmosphère instable et un environnement propice à une forte convection de neige, déclenchée par le front froid. Les vents forts en altitude peuvent se mélanger jusqu’à la surface et provoquer de fortes rafales. Les basses températures de surface sont propices à la formation de poudrerie. Il existe deux types de bourrasques de neige : les bourrasques de neige frontales et les bourrasques de neige d’effet de lac.
Pour générer de fortes bourrasques de neige, un front froid vigoureux ou un creux intense balayant la région doit déclencher la convection.
Le front ou le creux doit également entrer dans une zone où il y a une forte diminution de la température entre la surface et la moyenne altitude (environ 5 000 pieds), où les températures doivent être inférieures à environ -15 °C. L’instabilité créée par le contraste entre la température de surface relativement plus chaude et les températures froides à moyenne altitude crée un environnement très propice à une forte convection déclenchée par le front froid et génère des averses de neige produisant une très faible visibilité.
Pour que ces averses atteignent le stade de bourrasques de neige, les vents en altitude (à près de 5 000 pieds) doivent être très forts, de sorte qu’ils se mélangent jusqu’à la surface, créant des rafales de près de 40 nœuds ou plus.
Enfin, pour un impact maximal, une température de surface inférieure à -5 °C permet la formation de poudrerie, ce qui contribue à réduire encore davantage la visibilité, qui peut s’approcher de 0 SM dans certains cas.
Source de l'image : Environnement et Changement climatique Canada
Voici une vue simplifiée, de haut en bas, des nuages convectifs formés le long d’un puissant front froid ainsi que de l’emplacement des fortes rafales le long du front.
Les bourrasques de neige frontales sont généralement associées à de forts fronts froids ou à des creux intenses en surface. Ces phénomènes déclenchent un soulèvement important dans un environnement instable, qui marque le début du développement d’une ligne étroite d’averses soutenues de neige modérées à fortes le long du front (voir la figure). Cette ligne de convection devient une bourrasque de neige frontale lorsque le puissant front/creux qui déclenche d’importantes averses de neige convectives est également combiné à des vents forts en altitude, qui peuvent se mélanger jusqu’à la surface pour créer des rafales de plus de 40 nœuds. Souvent, l’air derrière un front froid demeure instable, et les bourrasques de neige peuvent persister même après le passage du front. Bien que ces bourrasques de neige soient moins organisées, elles produisent toujours des accumulations de neige importantes et une diminution de la visibilité.
Source de l'image : Environnement et Changement climatique Canada
Dissipation
Les bourrasques de neige frontales se dissipent pour plusieurs raisons. La convection et les vents s’affaiblissent essentiellement avec l’affaiblissement du front. Les bourrasques de neige s’atténuent également lorsque la ligne d’averses de neige avance sur un terrain accidenté ou lorsque le front se déplace dans une zone de moindre instabilité, de sorte que les averses convectives ne sont plus soutenues.
Lorsque le front s’affaiblit, le contraste de température entre la surface et l’atmosphère à moyenne altitude s’affaiblit également. Cette affaiblissement agit comme un facteur de stabilisation qui réduit l’intensité des bourrasques de neige jusqu’à ce qu’elles se dissipent complètement.
Durée
Compte tenu de leur étroitesse, les bourrasques de neige frontales se déplacent aussi rapidement que le front ou le creux. Pour cette raison, elles se déplacent d’habitude rapidement au-dessus d’un lieu donné, n’ayant un impact sur la station que pendant une courte durée (en général moins d’une heure).
La structure de la bourrasque de neige elle-même durera aussi longtemps que le front restera assez fort pour la soutenir et que les vents en altitude resteront assez rapides pour provoquer des rafales en surface suffisamment fortes.
Durant la journée, l’instabilité causée par le réchauffement peut contribuer au maintien d’une bourrasque de neige. Le réchauffement de la surface pendant la journée augmente l’instabilité de l’atmosphère, puisque le gradient entre la température de surface et la température à moyenne altitude augmente. Inversement, la tombée de la nuit peut parfois affaiblir cette instabilité, car le gradient entre la température de surface et la moyenne altitude diminue suffisamment pour que la bourrasque de neige, qui était jusqu’alors organisée et présentait de fortes rafales associées, devienne une zone d’averses de neige plus faible ou moins organisée.
Il peut être difficile de déterminer si un front froid produit suffisamment d’énergie pour créer une bourrasque de neige frontale. En effet, les modèles numériques ne résolvent souvent pas très bien l’intensité de la ligne ou peuvent être décalés d’une heure ou deux par rapport à l’heure de passage de la bourrasque de neige à un emplacement donné. Cette situation est problématique pour les prévisions à long terme, étant donné la réduction significative de la visibilité et la courte durée de ces événements.
Par ailleurs, compte tenu de la faible couverture des données sur les vents en altitude dans les PIREP et les sondages de la haute atmosphère au Canada, il peut être difficile de vérifier si les vents en altitude sont suffisamment forts pour générer de fortes rafales.
Lorsqu’une bourrasque de neige se forme à l’avant d’un front, les prévisionnistes procèdent à des « prévisions immédiates », c’est-à-dire qu’ils utilisent les conditions météorologiques en temps réel et l’emplacement de la bourrasque de neige et extrapolent le mouvement de cette bourrasque de neige dans un avenir immédiat (plusieurs heures dans le futur) à l’aide d’images radar et satellite.
GFA valide à 00Z, le 24 janvier 2023. On observe dans la zone de neige élargie un commentaire concernant une convection intégrée, des ACC isolés dont le sommet se trouve à 24 000 pieds ASL, une visibilité de 1/2SM, des averses de neige (SNSH), de la poudrerie (BLSN) et des plafonds de 400 pieds AGL principalement près du front froid. C’est souvent ainsi que les bourrasques de neige sont représentées sur une GFA, comme une convection localement plus forte à l’avant du front.
Ce GIF montre une boucle satellite et radar du 23 janvier 2023. Deux emplacements sont mis en évidence dans la boucle, soit Marathon, Ontario (CYSP), en blanc et Kapuskasing, Ontario (CYYU), en rose. Les TAF et METAR des emplacements correspondant à ce GIF sont présentés dans les images qui suivent. Vous y trouverez également la GFA de cette journée. À l’intérieur des cercles de ces deux emplacements, vous pouvez voir la fluctuation de la visibilité dans la case grisée avec le départ de la bourrasque de neige de CYSP et son arrivée à CYYU. Chaque cercle comporte également un symbole correspondant au type de précipitations signalées (SHSN, -SN, SN).
Source de l'image : Environnement et Changement climatique Canada
Ces animations radar proviennent d’une bourrasque de neige qui a touché le sud du Québec le 25 décembre 2022. La première animation du sud du Québec présente une série de bourrasques de neige associées à un creux intense. Ces bandes de bourrasques ont apporté jusqu’à 30 cm de neige à certains endroits.
Source de l'image : Environnement et Changement climatique Canada
Voici des exemples de TAF et de METAR associés au GIF de l'imagerie satellitaire du 23 janvier 2023 montrant une bourrasque de neige associée à un front froid. Dans le GIF, le cercle blanc est situé autour de Marathon, Ontario (CYSP), où l’on voit le point culminant de la bourrasque de neige toucher l’aéroport de 1700Z à 1930Z avec des visibilités entre 1/8 et 1/2 SM et des averses de neige modérées à fortes. Dans le cercle rose, on peut voir Kapuskasing, Ontario (CYYU), où la bourrasque de neige touche ce site de 2015Z jusqu’à la fin de la validité du GIF, avec de la neige modérée et une visibilité de 1/2 SM.
Voici un exemple d’avertissement public de bourrasques de neige pour l’événement du 25 décembre 2022. Les avertissements de bourrasques de neige ont été émis pour des bourrasques associées à une série de creux passant sur des régions du Québec, qui ont apporté jusqu’à 30 cm de neige dans certains cas.
Source de l'image : Environnement et Changement climatique Canada
Voici un exemple de sommaire météorologique de l’événement du 25 décembre 2022. Les avertissements de bourrasques de neige ont été émis pour des bourrasques associées à une série de creux passant sur des régions du Québec, qui ont apporté jusqu’à 30 cm de neige dans certains cas.
Source : Environnement et Changement climatique Canada
Conditions de vol très variables possibles (VFR/IFR), accumulation rapide sur les surfaces critiques de l’aéronef et au sol pouvant avoir une incidence sur la stabilité du vol et le freinage, fluctuation des capacités de dégivrage et des durées d’immobilisation.
Une surveillance accrue des conditions météorologiques permet la mise en œuvre des plans de lutte contre la neige et le verglas.
Les administrations aéroportuaires s’appuient sur la prévision d’aérodrome (TAF), ainsi que sur des services d’observation météorologique sous contrat (IBM, RWDI, WPRED – propres aux aéroports principaux) pour fournir des prévisions détaillées sur ce qui attend la région aéroportuaire, effectuer une analyse et élaborer un plan d’action pour bien composer avec les conditions météorologiques.
Les bourrasques de neige et la neige d’effet de lac constituent une préoccupation pour les aéroports en raison de l’imprévisibilité du moment et de l’importance de l’accumulation de neige.
Dans le cas de bourrasques de neige et de neige d’effet de lac, on s’y prend de la même façon que pour la neige, avec quelques éléments supplémentaires :
Il est préférable de mettre en œuvre une D-TMI avec un préavis de 24 heures afin que les compagnies aériennes puissent modifier leur horaire, gérer leur flotte et informer les passagers. Moins il y a de personnes inutiles dans les aérogares, mieux c’est.
Il peut y avoir une augmentation des déroutements lors de bourrasques de forte intensité. Il faut coordonner la reprise des vols avec l’aéroport afin de s’assurer de la disponibilité des postes et des ressources pour gérer ces vols « supplémentaires » aux heures ou aux jours où ils ne sont pas programmés, en particulier si les vols internationaux ne sont pas autorisés à l’aéroport de déroutement.
Des chutes de neige de forte intensité peuvent augmenter le risque que les vols doivent retourner à l’aire de dégivrage, ce qui augmente le risque d’avoir besoin de plus de carburant ou que l’équipe ait terminé son quart.
Tout comme pour les orages, il est important de surveiller en permanence les images radar pendant les bourrasques de neige pour voir s’il se développe quelque chose qui pourrait atteindre l’aéroport. Le fournisseur de services de prévisions météorologiques de l’aéroport émet des notifications en cas de risque.
Les bourrasques de neige augmentent également le risque de givrage de l’entrée des moteurs. Or le nettoyage des moteurs ralentit le travail du centre de dégivrage.
Gestionnaire de l'exploitation en service
Effets similaires à ceux de la neige.
Peuvent être difficiles à planifier en raison de la variabilité et de l’incertitude, car la prévision d’aérodrome (TAF) indique généralement une PROB30. Les facteurs de l’évaluation des risques pour le plan opérationnel et les facteurs critiques sont le début, l’accumulation (le cas échéant), la durée et la confiance. Les notes des prévisionnistes, les clavardages et les discussions sont essentiels lors de ces phénomènes.
Les bourrasques et les rues de nuages peuvent souvent se situer sous l’horizon radar. Il est donc préférable d’effectuer une veille météorologique complémentaire à l’aide d’images satellites à haute résolution. Les outils supplémentaires comprennent l’outil METAR d’ADDS pour surveiller les précipitations signalées et les caméras météorologiques en fonction de l’emplacement et de la géométrie des rues de nuages.
Les bourrasques de neige font surtout ressentir leurs effets dans les régions proches des Grands Lacs. En dehors de ces régions, elles peuvent déranger les aéroports, sans toutefois représenter un danger pour l’aviation. La visibilité réduite dans les bourrasques pourrait être problématique pour les pilotes suivant des règles de vol à vue (VFR) pris au dépourvu.
Il s’agit de phénomènes considérés comme des tempêtes de neige normales, mais dont on s’attend à ce qu’ils durent moins longtemps et que leur début et leur fin soient moins prévisibles.
Le terme « grain » (dans le cas de la neige, on parle de bourrasque) a une sens très spécifique en météorologie aéronautique. Il fait référence à une augmentation soudaine de la vitesse du vent d’au moins 15 nœuds par rapport à la vitesse moyenne sur deux minutes, mesurée à un point d’observation. Pour être qualifiée de grain, cette augmentation dans la vitesse du vent doit durer au moins 2 minutes et diminuer d’au moins 5 kt à la fin du grain. Ce phénomène est presque toujours associé à l’arrivée d’un nuage cumuliforme (cumulonimbus ou cumulus bourgeonnant) au point d’observation. Un grain ne présage rien de bon pour un aéronef en approche ou au départ (ou même qui circule au sol), car son apparition soudaine peut facilement dépasser les paramètres de contrôle d’un aéronef en vol près du sol, ce qui peut avoir des résultats catastrophiques. Lors de la circulation au sol, en particulier pour les aéronefs à train classique, il existe un risque élevé de « giration au sol » lorsqu’il y a grain. Les aéronefs non amarrés stationnés dans l’espace ouvert peuvent subir des dommages en entrant en collision avec d’autres objets situés sur l’aire de trafic ou à proximité (Référence tirée du MANOBS).
Le traitement d’une bourrasque de neige par les spécialistes du service consultatif se fera très différemment en fonction de sa position par rapport à l’aéroport. Une bourrasque de neige visible à partir d’un emplacement à service consultatif, mais qui ne se produit pas dans le voisinage d’un aéroport (à moins de 5 SM) ou à l’aéroport proprement dit, sera toujours mentionnée dans un avis consultatif. De plus, on demandera toujours des PIREP (en particulier au sujet de la visibilité, de la turbulence et du givrage). À distance, il est plus facile d’évaluer l’étendue latérale et verticale d’une bourrasque de neige, mais plus difficile de déterminer l’intensité des chutes de neige et la réduction de la visibilité qui en résulte. Si la bourrasque est à proximité ou à la verticale, elle est toujours traitée comme la neige le serait normalement, à l’exception des mises en garde contre la turbulence due à la nature intrinsèquement convective de ce phénomène. De près, il est beaucoup plus difficile de déterminer l’étendue latérale et verticale d’une bourrasque de neige, mais plus facile d’en déterminer l’intensité et la réduction de la visibilité. La charge de travail augmente toujours lors d’un épisode de neige en raison de la coordination des mouvements d’aéronefs avec les opérations de déneigement, de la prise en compte du temps de dégivrage et de la durée d’efficacité, de l’augmentation des temps de circulation au sol et d’occupation des pistes, et de l’augmentation de la fréquence des observations météorologiques.
Contrôleur tour (aéroports principaux et régionaux)
Les phénomènes varient d’un bout à l’autre du pays. On les observe plus fréquemment lorsque les conditions sont favorables. Impacts possibles :
À CYUL, les phénomènes sont généralement de courte durée, mais peuvent avoir des conséquences.
Le personnel de contrôle terminal adopte une approche tactique pour réagir aux bourrasques de neige et utilisent les aéroports environnants pour évaluer les répercussions des bourrasques et le moment où elles se produisent.
Effet similaire à celui de la neige ou de la pluie verglaçante.
Les effets des bourrasques de neige sont plus importants dans les régions qui ont tendance à connaître des phénomènes prolongés, comme autour des Grands Lacs et dans les Maritimes. Les bourrasques de neige n’ont généralement pas d’incidence importante sur les opérations de CYUL ou de CYQB (Québec), mais on sait qu’elles touchent davantage la région des Grands Lacs.
Les bourrasques ont tendance à se déplacer rapidement dans les aéroports et peuvent occasionner des approches interrompues et des fermetures, provoquant un bref retard dans la circulation à l’arrivée et au départ.
Les contrôleurs en route peuvent être contraints de faire attendre les appareils entrants en cas de bourrasque de neige à l’aéroport principal. En général, les mises en attente ne durent pas trop longtemps, et le contrôleur et l’espace aérien n’ont pas besoin de beaucoup de temps pour se rétablir et revenir à l’horaire prévu.
Les aéroports régionaux touchés par des bourrasques de neige subiront des approches interrompues et parfois des NOTAM indiquant des fermetures.
La plupart des aéroports régionaux ne fournissent des mises à jour de la météo que toutes les heures ou par l’intermédiaire d’une station automatisée. Le contrôleur risque alors de ne pas disposer d’information à jour à fournir à un pilote. S’il y a une bourrasque de neige dont le contrôleur n’est pas au courant et qu’il autorise un pilote à effectuer une approche sur un aéroport régional, le pilote peut revenir sur la fréquence pour informer le contrôleur qu’il souhaite attendre ou être contraint de remettre les gaz et de se diriger vers une autre destination. La collaboration entre le contrôleur et le pilote est importante lors de ces phénomènes rapides.
Si les prévisions météorologiques font état de bourrasques de neige, le personnel de contrôle de l’espace aérien supérieur pourrait s’attendre à devoir mettre des appareils en attente dans ses secteurs et éventuellement à devoir réacheminer des appareils. Cela nécessite une certaine coordination entre les secteurs et augmente la charge de travail (autorisation des appareils à se rendre à un aéroport de dégagement, modification des itinéraires dans le système, etc.).
Les chutes de neige dans les bourrasques peuvent devenir si intenses qu’elles empêchent les appareils d’atterrir ou de décoller. Il faut s’attendre à des effets similaires à ceux de la neige.
Dans une TAF, les bourrasques sont généralement désignées par un qualificatif PROB et sont souvent en dessous des limites d’atterrissage. L’incertitude liée à la présence d’un qualificatif PROB peut être problématique pour le répartiteur lorsqu’il s’agit de prendre une décision d’autorisation ou non ou de planifier la quantité de carburant à transporter. D’autant plus que l’intensité de la neige peut être très variable dans le temps, avec d’importantes fluctuations des chutes de neige d’une période à l’autre.
Cette incertitude peut inciter le répartiteur à examiner de près l’aéroport en question, et une bonne connaissance de la géographie locale peut être utile pour anticiper les effets des bourrasques de neige. Un bon répartiteur utilise ces connaissances pour créer un plan de vol bien conçu (carburant suffisant, emplacement de remplacement logique, exposé opérationnel). Par exemple :
Si un scénario de bourrasque de neige est prévu :
Remarque – Nécessité de changer d’aéroport de dégagement en cours de vol
Il n’est pas nécessaire de modifier l’aéroport de dégagement choisi après le décollage du vol. La sélection d’un aéroport de dégagement est une exigence de la planification des vols. Les deux compagnies dans lesquelles j’ai travaillé comptaient des politiques concernant le changement d’aéroport de dégagement en cours de vol. Si les prévisions ou les conditions réelles tombent en dessous des minimums de dégagement, une partie de la responsabilité de surveillance des vols de la répartition consiste à transmettre cette information aux pilotes. La politique n’exige pas de changement si les prévisions et les conditions météorologiques observées se maintiennent au-dessus des minimums d’atterrissage. Si les prévisions de dégagement ou les conditions météorologiques observées tombent en dessous des minimums d’atterrissage, la politique recommande de désigner un nouveau dégagement, si le carburant à bord le permet. En fonction de l’équipage et du répartiteur, cette discussion est généralement entamée lorsque les conditions météorologiques tombent en dessous des minimums de dégagement. Le répartiteur proposera un nouvel aéroport de dégagement et calculera la consommation de carburant. Il est également possible d’avoir plus d’une destination de dégagement, s’il y a le carburant nécessaire à bord pour voler vers l’un ou l’autre aéroport. Le répartiteur prévoit souvent deux aéroports de dégagement par mauvais temps, l’un plus souhaitable d’un point de vue opérationnel, mais dont les prévisions sont plus proches de la limite de dégagement, et l’autre où les conditions prévues seront CAVOK, mais moins souhaitables du point de vue des opérations. Le commandant de bord peut alors prendre la meilleure décision lorsque le temps est écoulé à l’aéroport de destination.
Les pilotes de l’aviation générale évoluant selon les règles VFR ne doivent pas voler si des bourrasques de neige sont prévues dans les produits météorologiques pour l’aviation. Ce phénomène est généralement facilement identifiable en raison du manque important de visibilité lié à la chute de neige.