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Échelle synoptique

Légende

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Code METAR

S.O.

Symbole météo

DANGERS

Les systèmes et les caractéristiques météorologiques à l’échelle synoptique ont un effet durable sur les régions qu’ils traversent, qu’il s’agisse de beau ou de mauvais temps.

Introduction

Définition

Caractéristiques météorologiques sur une superficie d’environ 1 000 km ou plus, telles que la plupart des systèmes météorologiques des latitudes moyennes (anticyclones ou dépressions).

Terme connexe à venir :

Système dépressionnaire est un terme connexe à échelle synoptique qui sera ajouté bientôt au Référentiel de météorologie à l’aviation.

Termes connexes

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Visualisation

PRINCIPALES PRÉOCCUPATIONS

Dangers associés à tous les phénomènes à grande échelle, comme les fronts froids, les fronts chauds, les creux et les systèmes dépressionnaires.

Fournisseurs de services

Les conditions météorologiques couvriraient l'ensemble de l'espace aérien. Si c'est le cas, le tout est plutôt simple : impossible de donner des instructions de contournement ou d'évitement. Souvent, si le temps est vraiment mauvais et couvert, il y aura moins à faire, car il se passe beaucoup moins de choses.

  • Dans cette situation, il faut prendre garde aux limites frontales où des sautes de vent et des changements de phase potentiels dans les précipitations surviennent (voir front froid, front chaud, langue d'air chaud en altitude).

Gestionnaire de l'exploitation en service

Les événements synoptiques élargissent la perspective de la planification pour inclure les répercussions secondaires.

Pour CYYZ

  • Une chute de neige à grande échelle qui touche la majeure partie du centre et du sud de l'Ontario engendre des répercussions sur de nombreux aéroports.
  • Au moment d'envisager des initiatives de gestion de la circulation (TMI) pour CYYZ, si plusieurs aéroports de correspondance sont également touchés (dégivrage, déneigement, etc.), un taux plus élevé d'aéronefs seront assujettis à un programme d'attente au sol (GDP), de nombreux aéronefs manquant leurs créneaux horaires pour CYYZ.

Pour CYUL

Des événements synoptiques peuvent mener à des TMI dans d'autres aéroports, ce qui a une incidence sur CYUL :

  • Les arrêts au sol (GS) et les GDP signifient la perte potentielle de portes ou de plateformes d’attente de circulation pour les aéronefs qui doivent rester au sol en attente d’un départ.
  • CYUL et les aéroports voisins (Québec [CYQB], Ottawa [CYOW]) deviennent également les principaux aéroports de déroutement lorsque le mauvais temps frappe les emplacements à proximité, ce qui peut avoir des répercussions sur la demande à ces aéroports à un point tel que des TMI doivent être mises en œuvre pour leur permettre de revenir à leur capacité.

L’échelle synoptique donne une estimation approximative de la durée potentielle de conditions météorologiques, mais il s’agit plus d’une notion utile à savoir que d’une notion essentielle à savoir. Cette information prépare le terrain pour la suite.

  • Il faut que l’information soit détaillée et la plus exacte possible, même lorsqu’il s’agit de petites différences dans les délais, et dans la vitesse et la direction du vent.
  • En cas d’incertitude, il est important de savoir où et pourquoi.

Les phénomènes météorologiques, quel qu'en soit l'échelle, font tous partie de la veille météorologique qu'assurent les spécialistes de l'information de vol. On en prend bien note lors de l'exposé de changement de quart et on continue de suivre la situation pendant le quart. En règle générale, l'échelle d'un phénomène météorologique a une incidence directe sur la durée du phénomène en question. Plus le système est important, plus ses effets dureront longtemps.

Les emplacements de service consultatif suivent exclusivement les phénomènes de microéchelle ou de la fourchette inférieure de la mésoéchelle. L'image météorologique a une plus grande ampleur, mais les données que l'on transmet par l'entremise de l'avis consultatif se limitent à une distance de 20 milles (visibilité directe) de l'aéroport.

Les systèmes à grande échelle ont des répercussions sur les aéroports principaux, surtout lorsqu’ils passent directement au-dessus d’eux. L’aéroport peut voir son taux d’arrivées à l’aéroport (AAR) considérablement réduit pour une durée indéterminée pendant le passage du système, ce qui retarde grandement les départs et les arrivées et surcharge parfois l’aéroport au‑delà de sa capacité.

Les systèmes météorologiques à grande échelle (en particulier les lignes d’orage) ont la plus grande incidence sur le contrôle de la circulation aérienne (ATC) à basse altitude. Lorsque ces systèmes mènent à des TMI, les contrôleurs en route interviennent pour pallier les changements dans les taux d’arrivées causés par les fermetures d’aéroports ou les contraintes de capacité.

  • Une façon de maintenir les activités et d’obtenir le meilleur taux d’arrivées possible consiste à procéder à des mises en attente en vol. Les contrôleurs rapprochent les aéronefs et les maintiennent aux repères d’entrée ou à proximité.
  • Le fait de connaître l’emplacement des conditions météorologiques significatives (en particulier les orages), leur durée prévue et leur intensité facilite la planification des contrôleurs, autant en ce qui concerne la vue d’ensemble de la situation (capacité d’attente en vol et taux d’arrivées) que la sécurité des aéronefs en route.

Utilisateurs

Il est important de connaître les caractéristiques synoptiques pour votre planification quotidienne afin de bien comprendre et d’anticiper la journée opérationnelle qui s’annonce. Cette règle s’applique, qu’il s’agisse de prendre en compte un aéroport principal ou un aéroport régional. L’identification des systèmes météorologiques concernés, qu’ils soient entrants ou sortants, amène le répartiteur à approfondir ses recherches à l’aide de produits de prévision météorologique plus précis. Les caractéristiques météorologiques synoptiques ont une incidence sur de nombreux aéroports d’une vaste zone et créent des conditions météorologiques difficiles qui compliquent le travail à accomplir.

L’évaluation effectuée durant la planification des vols s’appuie principalement sur les TAF. Si l’aéroport de destination se trouve au centre d’une système météorologique à grande échelle, le répartiteur effectuera une recherche élargie pour trouver un aéroport de dégagement adéquat, c’est-à-dire plus éloigné.

  • Il arrive parfois que cet aérodrome de dégagement se trouve à plus d’une heure de vol. Il se peut même qu’il soit l’aéroport de départ pour les vols de moins de deux heures.
  • Prenons le scénario typique d’une tempête hivernale traversant les Maritimes. La plupart des pilotes ne seront pas très enthousiastes à l’idée d’utiliser un aéroport de dégagement situé au centre de cette tempête, même si les limites que contient la TAF sont légèrement supérieures aux limites établies. Il n’est pas rare que les répartiteurs prévoient l'aéroport de Québec (CYQB) ou CYUL comme aéroport de dégagement dans ce cas.
  • Les systèmes de haute pression à grande échelle sont propices aux périples entre pays de plusieurs jours sur de longues distances. Aucun pilote VFR ne volerait dans une large bande où les conditions météorologiques sont instables.
  • À moins de planifier un vol de longue durée couvrant de grandes distances, les pilotes de l'aviation générale ont tendance à se concentrer sur les conditions météorologiques à proximité immédiate de l’aéroport et de la route utilisée.
  • Bien que les pilotes de l'aviation générale soient conscients que les systèmes à grande échelle puissent avoir une incidence avant, pendant et après un vol, les répercussions sont mesurées de façon plus concrète à plus petite échelle. Il est donc possible d’affirmer que, pour la plupart des pilotes VFR de l’aviation générale, la grande majorité des conditions météorologiques sont considérées à mésoéchelle.